Adaptation - Transition
Et tout en vrac de bric et de broc!
Pour se détendre: quelle est donc cette drôle de mouche? (ne pas cliquer, réponse en fin d’article)
Petit bout de message envoyé hier soir de la Maison Commune; j’avais droit à 20’ avant la fermeture à 20h30; on m’a mis dehors à 20h50, sympa (gratuito en plus!) ; après c’était l’heure de manger, mais comme le restau de mon hôtel était fermé on m’a emmené en Range-Rover dans un autre restau; en discutant il appert qu’il y aurait le Wifi chez moi; j’ai beau essayé à la fenêtre, sous le maillot et le cuissard qui sèchent : nada! alors on verra demain au bar … (Je peux quand même rédiger sur mon petit bijou).
[C'est déjà demain, bien installé dans la salle bruyante du bar, mais un peu sur les dents : les cloches ont sonné toutes les heures (et bis 1 minute après), je n'ai raté que la une et la 2 Ca arrive toujours au moins une fois, les cloches, ou les chiens, ou les frigos, ou les voisins ... Mais il ne pleut pas ... encore, c'est déjà ça.]
Belle montée au Pico de Tres Mares avec des ailes (12 kg en moins laissés à l’hôtel). Ça parait être un lieu symbolique (cliquez pour agrandir et lire le poème) ; aurions nous l’équivalent ?
Après Navarre, Pays Basque et la Cordillère Cantabrique traversée moult fois entre les régions de Cantabria et Castilla y Leon l’itinéraire concocté par Biki (son créateur, mais comment a -t-il fait? Ce serait intéressant qu’il nous explique le travail d’analyse cartographique, hydrographique, géographique pour déterminer cette ligne de partage des eaux) me renvoie plein sud-est vers Burgos.
Forcément il y a quelques longs passages sur routes nationales; ce n’est pas un problème car en Espagne il y a toujours une bande de sécurité suffisante pour un cyclo (à droite il y a encore un fossé jonché de bouteilles plastique remplies de liquide jaune ; une spécialité des routiers espagnols ; je me demande toujours comment ils font pour les remplir en roulant ?!?).
Après 800km de routes désertes, c’est quand même stressant d’autant plus que le sympathique petit vent de nord-est qui m’accompagnait jusque là est ici tout à fait latéral de gauche (je ne vous fait pas un dessin) et c’est bien le pire pour un petit vélo quand il doit côtoyer les camions : on lutte contre le vent et dès que le bahut nous évente, on est happé vers lui ; vite rattraper le déport. J’ai tenté le coup sachant que le vent se lève plus tard que moi, de m’arrêter au premier routier ; gagné! au matin plus de vent, mais aussi presque plus de camions ?!?
J’ai du remonter sur 7km le Camino (le vrai, en chemin non goudronné), mais il fallait le savoir car il n’est balisé que dans un sens, vers Santiago, et à cette heure là les pèlerins faisaient du stretching, ou se trempaient les pieds dans la fontaine.
Ma petite chute annuelle (qui devient même bisannuelle (si ça empire, je vais consulter un neurologue!)) comme d’habitude en m’arrêtant ou en redémarrant dans la précipitation pour faire une photo qui ne vaudra peut-être pas tripette. Encore un rétro de cassé, mais là j’ai pu remonter le tout petit qui m’avait dépanné en Corse l’année dernière après semblable incident. Ce n’est pas le vélo en soi qui est dangereux, ni la photo, ni même les deux; c’est plutôt la transition entre eux, et il faut dire que ces p… de pédales automatiques n’aident pas à la manœuvre ! (la dite photo responsable)
Mais des photos inutiles il faut en faire; c’est comme ça que j’ai faillimarcher sur ce gros lézard vert (le c…) que je n’avais jamais vu vivant et dont je pensais que le seul destin était de se faire écrabouiller sur les routes. ,
2,5 km d’un très mauvais chemin pour tomber sur cet étonnant mortibus de poids, en pleine pâture parmi ses congénères ; je sais il y les petites fleurs qui sont jolies gzzzz, mais elles faneront; c’est le printemps, il y a des petits veaux, des petits poulains, que ils sont trop mignons gzzzz; mais la vie est une maladie mortelle et que même la brebis elle était bien gonflée de vous le répéter (c’est juste un peu de provoc’).
(nouveautés à voir dans l'album)
En plus de la miction des routiers, je m’interroge aussi sur l’approvisionnement des Espagnols; bien sur je ne suis que sur des routes de montagnes, mais je traverse quand même de nombreux pueblos (villages) et jamais une épicerie de dépannage, ni une boulangerie, ni même de bar souvent ; si encore je croisais le camion de livraison qui ferait sa tournée, mais non. Tout le monde n’a pas de voiture, alors ???
Je disais 3 jours sans voir une boutique, ça fait aussi 3 jours que je suis au-dessus de 900m (rien à voir), et pas prèt de redescendre. L'Espagne serait le pays le plus élevé d'Europe ; à vérifier.
J'ai eu le temps de profiter du passage sur l'immense plateau de Castille pour me 'mettre à jour' dans les fleurs des champs; rien d'extraordinaire, et on a les mêmes à la maison, mais c'est joli quand même! (voir dans l'album)
Des Basques, des Corses, entre nous (au moins moi et moi, je revendique ma subjectivité) je me demande s’ils ne sont pas touchés par le même virus. Population à risque: une soi-disant minorité qui se sent menacée. Attention, je ne dis pas tous les Basques ni tous les Corses, certains restent chaleureux et accueillants, c’est peut-être leur nature initiale, d‘autres encore qui semblent souffrir de cette réputation de 'têtes de pioche' font tout pour effacer la mauvaise impression. mais j’ai ressenti cette année en Pays Basque espagnol (et la partie de Navarre qui va avec) le même sentiment que l’année dernière en Corse du genre ‘Si ça-t-plait pas t’avais qu’à pas venir ou tu peux repartir, mais laisse nous tes devises, c’est déjà ça qu’on aura repris aux affreux de dehors’ ceux là qui ne voient pas que l’on a quelque chose de différent, voire de supérieur à préserver (ah bon !?!). Étonnant d’entendre un Basque dire qu’il s’en tamponne un peu de Rafa à Roland Garros parce qu’il n’est pas vraiment d’ici le petit gars (traduction perso); choquant qu’on me réponde en basque alors que manifestement je ne suis pas Espagnol. Il me semble qu’un Auvergnat ou un Bavarois est plus simplement cordial ; il n’a pas besoin qu’on le plaigne ni qu’on le flatte. Est-ce une question d’insularité? oui peut-être, les Suisses réagissent de la même façon, quand on s’adresse à eux ils ont la peur au ventre qu’on veuille demander leur chemise ou profaner leur bien-être, après ils savent être courtois; non, si on traverse la Sardaigne, qui ne se reconnaît pas vraiment de l’Italie, mais où les habitants savent rester chaleureux et serviables.
C’était mon coup de gueule 2009; marre des c…. ; on en est aux élections d’un Parlement d’une Europe qui respecte les Régions; ça devrait suffire.
Minuit - Dodo
Cliquez sur l’imagette, c’est la réponse, vous aviez deviné?
PS: une pensée pour l'ami PP : rupture du tendon d'Achille, encore un cyclo immobilisé!
(Correction des fôtes d'orthographe des articles précédents grace à la vigilance de Pauline, merci à elle, vous allez pouvoir tout relire!)
Pour se détendre: quelle est donc cette drôle de mouche? (ne pas cliquer, réponse en fin d’article)
Petit bout de message envoyé hier soir de la Maison Commune; j’avais droit à 20’ avant la fermeture à 20h30; on m’a mis dehors à 20h50, sympa (gratuito en plus!) ; après c’était l’heure de manger, mais comme le restau de mon hôtel était fermé on m’a emmené en Range-Rover dans un autre restau; en discutant il appert qu’il y aurait le Wifi chez moi; j’ai beau essayé à la fenêtre, sous le maillot et le cuissard qui sèchent : nada! alors on verra demain au bar … (Je peux quand même rédiger sur mon petit bijou).
[C'est déjà demain, bien installé dans la salle bruyante du bar, mais un peu sur les dents : les cloches ont sonné toutes les heures (et bis 1 minute après), je n'ai raté que la une et la 2 Ca arrive toujours au moins une fois, les cloches, ou les chiens, ou les frigos, ou les voisins ... Mais il ne pleut pas ... encore, c'est déjà ça.]
Belle montée au Pico de Tres Mares avec des ailes (12 kg en moins laissés à l’hôtel). Ça parait être un lieu symbolique (cliquez pour agrandir et lire le poème) ; aurions nous l’équivalent ?
Après Navarre, Pays Basque et la Cordillère Cantabrique traversée moult fois entre les régions de Cantabria et Castilla y Leon l’itinéraire concocté par Biki (son créateur, mais comment a -t-il fait? Ce serait intéressant qu’il nous explique le travail d’analyse cartographique, hydrographique, géographique pour déterminer cette ligne de partage des eaux) me renvoie plein sud-est vers Burgos.
Forcément il y a quelques longs passages sur routes nationales; ce n’est pas un problème car en Espagne il y a toujours une bande de sécurité suffisante pour un cyclo (à droite il y a encore un fossé jonché de bouteilles plastique remplies de liquide jaune ; une spécialité des routiers espagnols ; je me demande toujours comment ils font pour les remplir en roulant ?!?).
Après 800km de routes désertes, c’est quand même stressant d’autant plus que le sympathique petit vent de nord-est qui m’accompagnait jusque là est ici tout à fait latéral de gauche (je ne vous fait pas un dessin) et c’est bien le pire pour un petit vélo quand il doit côtoyer les camions : on lutte contre le vent et dès que le bahut nous évente, on est happé vers lui ; vite rattraper le déport. J’ai tenté le coup sachant que le vent se lève plus tard que moi, de m’arrêter au premier routier ; gagné! au matin plus de vent, mais aussi presque plus de camions ?!?
J’ai du remonter sur 7km le Camino (le vrai, en chemin non goudronné), mais il fallait le savoir car il n’est balisé que dans un sens, vers Santiago, et à cette heure là les pèlerins faisaient du stretching, ou se trempaient les pieds dans la fontaine.
Ma petite chute annuelle (qui devient même bisannuelle (si ça empire, je vais consulter un neurologue!)) comme d’habitude en m’arrêtant ou en redémarrant dans la précipitation pour faire une photo qui ne vaudra peut-être pas tripette. Encore un rétro de cassé, mais là j’ai pu remonter le tout petit qui m’avait dépanné en Corse l’année dernière après semblable incident. Ce n’est pas le vélo en soi qui est dangereux, ni la photo, ni même les deux; c’est plutôt la transition entre eux, et il faut dire que ces p… de pédales automatiques n’aident pas à la manœuvre ! (la dite photo responsable)
Mais des photos inutiles il faut en faire; c’est comme ça que j’ai faillimarcher sur ce gros lézard vert (le c…) que je n’avais jamais vu vivant et dont je pensais que le seul destin était de se faire écrabouiller sur les routes. ,
2,5 km d’un très mauvais chemin pour tomber sur cet étonnant mortibus de poids, en pleine pâture parmi ses congénères ; je sais il y les petites fleurs qui sont jolies gzzzz, mais elles faneront; c’est le printemps, il y a des petits veaux, des petits poulains, que ils sont trop mignons gzzzz; mais la vie est une maladie mortelle et que même la brebis elle était bien gonflée de vous le répéter (c’est juste un peu de provoc’).
(nouveautés à voir dans l'album)
En plus de la miction des routiers, je m’interroge aussi sur l’approvisionnement des Espagnols; bien sur je ne suis que sur des routes de montagnes, mais je traverse quand même de nombreux pueblos (villages) et jamais une épicerie de dépannage, ni une boulangerie, ni même de bar souvent ; si encore je croisais le camion de livraison qui ferait sa tournée, mais non. Tout le monde n’a pas de voiture, alors ???
Je disais 3 jours sans voir une boutique, ça fait aussi 3 jours que je suis au-dessus de 900m (rien à voir), et pas prèt de redescendre. L'Espagne serait le pays le plus élevé d'Europe ; à vérifier.
J'ai eu le temps de profiter du passage sur l'immense plateau de Castille pour me 'mettre à jour' dans les fleurs des champs; rien d'extraordinaire, et on a les mêmes à la maison, mais c'est joli quand même! (voir dans l'album)
Des Basques, des Corses, entre nous (au moins moi et moi, je revendique ma subjectivité) je me demande s’ils ne sont pas touchés par le même virus. Population à risque: une soi-disant minorité qui se sent menacée. Attention, je ne dis pas tous les Basques ni tous les Corses, certains restent chaleureux et accueillants, c’est peut-être leur nature initiale, d‘autres encore qui semblent souffrir de cette réputation de 'têtes de pioche' font tout pour effacer la mauvaise impression. mais j’ai ressenti cette année en Pays Basque espagnol (et la partie de Navarre qui va avec) le même sentiment que l’année dernière en Corse du genre ‘Si ça-t-plait pas t’avais qu’à pas venir ou tu peux repartir, mais laisse nous tes devises, c’est déjà ça qu’on aura repris aux affreux de dehors’ ceux là qui ne voient pas que l’on a quelque chose de différent, voire de supérieur à préserver (ah bon !?!). Étonnant d’entendre un Basque dire qu’il s’en tamponne un peu de Rafa à Roland Garros parce qu’il n’est pas vraiment d’ici le petit gars (traduction perso); choquant qu’on me réponde en basque alors que manifestement je ne suis pas Espagnol. Il me semble qu’un Auvergnat ou un Bavarois est plus simplement cordial ; il n’a pas besoin qu’on le plaigne ni qu’on le flatte. Est-ce une question d’insularité? oui peut-être, les Suisses réagissent de la même façon, quand on s’adresse à eux ils ont la peur au ventre qu’on veuille demander leur chemise ou profaner leur bien-être, après ils savent être courtois; non, si on traverse la Sardaigne, qui ne se reconnaît pas vraiment de l’Italie, mais où les habitants savent rester chaleureux et serviables.
C’était mon coup de gueule 2009; marre des c…. ; on en est aux élections d’un Parlement d’une Europe qui respecte les Régions; ça devrait suffire.
Minuit - Dodo
Cliquez sur l’imagette, c’est la réponse, vous aviez deviné?
PS: une pensée pour l'ami PP : rupture du tendon d'Achille, encore un cyclo immobilisé!
(Correction des fôtes d'orthographe des articles précédents grace à la vigilance de Pauline, merci à elle, vous allez pouvoir tout relire!)